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Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix !

Jeudi 17 novembre 2022

Sainte Élisabeth de Hongrie

Couleur liturgique : vert

Évangile selon saint Luc 19, 41-44

En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »

Prière

« Chantez au Seigneur un chant nouveau, louez-le dans l’assemblée de ses fidèles ! En Israël, joie pour son créateur ; dans Sion, allégresse pour son Roi ! » (Ps 149, 1-2)

Demande

Jésus, je veux te louer et te proclamer comme mon Roi. Je veux offrir cette consolation à ton cœur qui, de si nombreuses fois, n’a reçu que mépris, incompréhension ou encore non-reconnaissance.

Réflexion

  1. Continuons notre préparation pour la fête du Christ-Roi. Nous ne sommes désormais plus qu’à trois jours de cette grande solennité. Trois jours pour intensifier ma relation avec Jésus, trois jours pour le reconnaître ouvertement, trois jours afin qu’il puisse régner dans mon cœur.
  2. Jésus est venu sur terre non pas pour abolir les pouvoirs terrestres ou pour retirer l’oppression des puissants. Il est venu pour nous libérer du péché – esclavage de l’homme. Les Israélites de l’époque ne comprenaient pas le sens des paroles des prophéties qui annonçaient la venue du Messie. Le Messie est vraiment venu mais les siens ne l’ont pas reconnu. Pour notre Seigneur, cela a dû être la cause d’une grande tristesse en son cœur et de larmes versées. Ne pas être reconnu par quelqu’un que l’on aime engendre tristesse, mélancolie, larmes, incompréhension.
  3. Jésus est le médecin de mon âme mais plus encore, en tant que Roi, il se penche vers moi afin que je le considère comme mon ami. Dans cette préparation au Christ-Roi, Jésus doit pouvoir trouver un cœur ami qui le comprenne, où il puisse faire sa demeure et d’où il pourra évangéliser. Un cœur où Jésus a fait sa demeure repose en paix. Si la paix est dans un pays, l’ennemi n’est pas à l’intérieur et ceux qui veulent y entrer n’y parviendront pas. Laissons Jésus habiter dans notre cœur.
    Pourquoi vouloir souffrir en permettant que Satan entre chez nous ? C’est une cause de grande tristesse dans le cœur de Jésus. Ne permettons pas que Jésus soit triste en nous voyant. Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais ce « petit » quelque chose ne permet pas à Jésus d’y régner librement, et ne nous permet pas de vivre librement. L’un va avec l’autre : en laissant régner le Christ en mon cœur, je vis librement.
    Quand comprendrons-nous que Jésus veut nous voir heureux et libres et que cela ne s’obtient que lorsque l’on vit avec lui ! Soyons comme Adam et Ève avant le péché, une existence où Dieu lui-même venait faire sa promenade quotidienne avec nous.

Dialogue avec Marie

Marie, aide-moi à laisser entrer Jésus dans mon cœur.

Résolution

Faire un examen de conscience pour rechercher ce qui cause de la tristesse à Jésus.

Xavier Kerrand
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Méditations : Regnum Christi
Texte de l’Évangile et informations liturgiques : © AELF – Paris – Tous droits réservés