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« Toi, tu es le Fils de Dieu ! »

Jeudi 23 janvier 2025

Saint Ildefonse

Couleur liturgique : vert

Évangile selon saint Marc 3, 7-12

Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait. Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! » Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.

Prière

Seigneur, merci pour ce moment que tu me donnes pour être seul à seul avec toi. Je crois que toi aussi tu as attendu cet instant avec beaucoup d’amour. J’ai confiance que tu me donneras les grâces dont j’ai besoin, même si je ne les « sens » pas. Je veux te montrer mon amour dans cette prière.

Demande

Seigneur, ce passage est riche en enseignements sur toi, l’Église, ton amour prévenant pour les hommes, que j’entende ce que tu veux me dire, à moi, aujourd’hui, avec cette Parole.

Réflexion

  1. « Jésus avec ses disciples se retira vers la mer et une grande multitude le suivit de la Galilée et de la Judée, de Jérusalem, de l’Idumée, de la Transjordanie, des environs de Tyr et de Sidon, une grande multitude, ayant entendu tout ce qu’il faisait, vint à lui. »
    Seigneur, tu nous appelles tous à venir à toi, sans exception. Tu ne rejettes personne. Comme l’a écrit le pape François : « Toutes les personnes, vraiment toutes, sont importantes aux yeux de Dieu. » (Message Twitter du 19 décembre 2015).
    J’aimerais tellement que toutes les personnes te connaissent, viennent à toi. Non seulement mes proches, mes amis, mais aussi les personnes avec lesquelles j’ai des relations difficiles, les personnes qui critiquent ou se moquent de ma foi, celles qui font du mal à ceux que j’aime ou aux hommes. Non pas pour que je sois plus tranquille, mais pour leur bien, parce que tu les aimes, et que je veux les aimer comme toi. Cependant, dans ma vie quotidienne, je peux être indifférente ou hautaine avec quelques personnes. Seigneur, montre-moi s’il te plaît quelles sont ces personnes que tu voudrais plus proches de toi. Comment parler de toi pour qu’elles viennent à toi ? Comment puis-je t’aider ?
    La Catéchèse du 12 février 2014 du pape François peut m’aider : « Lorsque nous participons à la messe, nous nous retrouvons avec des hommes et des femmes de toutes sortes : des jeunes, des personnes âgées, des enfants, des pauvres et des personnes aisées, des gens du coin ou des étrangers, en famille ou seuls (…). Mais l’Eucharistie que je célèbre me porte-t-elle à les voir tous vraiment comme des frères et sœurs ? Est-ce qu’elle fait grandir en moi la capacité de me réjouir avec celui qui est dans la joie et de pleurer avec celui qui pleure ? Est-ce qu’elle me pousse à aller vers les pauvres, les malades, les personnes marginales ? (…) Est-ce que nous aimons, comme le veut Jésus, ces frères et ces sœurs plus démunis ? (…) Est-ce que je me préoccupe d’aider ceux qui sont touchés par ces problèmes, de m’approcher d’eux, de prier pour eux ? Ou bien est-ce que je suis un peu indifférent ? Ou alors, peut-être que je préfère les cancans (…) ? Nous devons nous préoccuper de nos frères et sœurs qui sont dans le besoin à cause de la maladie ou d’un problème. (…) Demandons à Jésus, que nous recevons dans l’Eucharistie, de nous aider à les aider. »
  2. « Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition, à cause de la foule, pour qu’ils ne l’écrasent pas. »
    Cette barque me rappelle la barque de saint Pierre, image de la barque de l’Église, de laquelle tu veux parler à tous les hommes. Cela m’interpelle également que toi, le Roi des rois, tu demandes une petite barque ! « Lui, de condition divine, ne retient pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’anéantit lui-même, prenant condition d’esclave, et devenant semblable aux hommes. » (Ph 2, 6-7) Aide-moi à choisir comme toi ce qui est simple, ce qui est petit, ce qui est pauvre, pour que tu puisses briller, toi, et non pas les choses matérielles, et non pas mon orgueil.
  3. « Car il en guérit beaucoup, si bien que tous ceux qui avaient des infirmités se jetaient sur lui pour le toucher. »
    Jésus, comme j’aimerais te toucher pour être guéri de mes infirmités moi aussi ! Et comme j’aimerais que les personnes malades, dans leur corps ou dans leur âme, puissent également « toucher ne fût-ce que la frange de ton manteau » (Mc 6, 56). Rappelle-moi que lorsque je communie, je te touche réellement ; lorsque je sers les malades, les démunis, les petits, chaque personne, c’est toi que je touche, car tu es présent en eux. Grâce à eux, tu me guéris petit à petit de mon égoïsme ! Et aussi, je peux toucher ton Cœur par chaque acte d’amour, de générosité, de pardon, de miséricorde, un geste de bonté venant du fond du cœur, même si cela me demande un sacrifice, comme une surprise agréable pour toi, qui te « touche »

Dialogue avec le Christ

Seigneur, merci pour ta Parole qui m’interpelle, qui m’invite à te suivre de plus près et qui me donne vie. Que puis-je faire pour toi aujourd’hui ?

Résolution

Il y a peut-être quelque chose qui résonne en moi après cette rencontre avec le Seigneur. Si je n’ai pas d’idées concrètes, je peux être attentive durant la journée à toucher le Cœur du Christ en lui faisant une belle « surprise », comme, par exemple, aller discuter avec un collègue que j’évite habituellement, prendre un temps supplémentaire de prière, réagir avec joie à un imprévu.

Mélanie Duriez, consacrée de Regnum Christi
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Méditations : Regnum Christi
Texte de l’Évangile et informations liturgiques : © AELF – Paris – Tous droits réservés