« Regnum Christi a toujours été un appui dans ma vie spirituelle, sociale, étudiante »
Jehanne a rencontré les consacrées de Regnum Christi à travers le programme « Pure Fashion » à Bordeaux. Elle se réjouit et rend grâce de l’accompagnement qu’elle y a reçu, où que sa vie la mène. Elle nous livre ici son témoignage étape par étape !
26 mai 2012. Bordeaux. Le soir de ma confirmation, ma marraine de promesse scoute glisse un flyer dans mon sac au moment de se quitter. Papillon bleu et rose sur fond blanc. Il s’agissait, m’avait-elle dit, d’une nouvelle activité qui allait démarrer à Bordeaux à la rentrée, animée par deux consacrées : Pure Fashion. Programme « spécial filles », défilé, allier notre beauté extérieure avec notre beauté intérieure…bref, de quoi charmer une fille qui entre en 2de et qui tente d’esquisser son identité. Le prospectus resta quelques temps aimanté à la porte du frigo.
Septembre 2012. Je réponds présente au premier week-end de rentrée, « pour tester ». Je me posais beaucoup de questions : quelle forme prendraient les rencontres ? Qu’allait-on m’apprendre sur mon identité ? « Oui je suis une fille, je suis catho et je ne porte pas de sweat Adidas et alors ? » Je me souviens très bien de la première présentation PowerPoint projetée au mur du salon : « Facebook, real or not ? » Des images défilaient et on devait « liker » ou « disliker », commenter, etc. Tout était partage, et non celui des réseaux sociaux. Au fil des mois, ma vision de l’Église, de la jeunesse, de l’amitié, de l’authenticité (… de moi-même !) se transformait. Les topos répondaient parfaitement aux attentes que j’avais depuis longtemps, inconsciemment.
Juin 2013. Le premier défilé nous amenait à nous épanouir et à faire éclore les jeunes filles que chacune d’entre nous sommes devenues. Il s’agissait de s’affirmer à travers la différence et la singularité de nos personnalités. C’était en fait le fruit du travail de toute une année.
Juillet 2013. Mes amis sont tous en camp scout ou en vacances. Ayant arrêté cette activité depuis cette rencontre avec Regnum Christi, je cherche donc un camp qui puisse mettre une pincée de spiritualité au cœur de ces deux mois de repos. Je suis en Allemagne, je tape sur Facebook « Regnum Christi » et je vois la publication d’une proposition de séjour pour jeunes lycéens et étudiants du 22 au 29 juillet 2013. Je ne sais pas ce qui m’a poussée à m’inscrire à un camp où je ne connaissais personne. Tout s’est fait très rapidement, je n’ai pas réfléchi et en un claquement de doigts je me retrouvais à Granville. Dieu répondait à mon appel : « Cherchez, vous trouverez. Demandez, vous obtiendrez. » (Mt 7, 7)
Regnum Christi a toujours été un appui dans ma vie spirituelle, sociale, étudiante. C’est une famille spirituelle qui grandit en même temps que nous et aussi grâce à nous. Je ne me suis jamais sentie seule, j’ai traversé quelques périodes plus lourdes et difficiles que d’autres et j’ai toujours trouvé une source d’apaisement au sein du Mouvement.
Être accompagnée est très important. C’est ce que je cherchais. L’accompagnement spirituel approfondit notre relation au Christ. On témoigne ainsi de notre confiance en lui et de notre fervente volonté de le rencontrer. C’est dans les autres que nous trouverons Dieu, c’est dans ces échanges fructueux que nous découvrirons sa face.
Avec Chantal de Baillenx à Bordeaux, j’ai pu me préparer à entrer dans cette belle famille lors de la fête du Christ-Roi le 24 novembre 2013. J’ai grandi puis, accompagnée par Jeanne Mendras à Paris, je suis restée une étudiante parisienne ferme dans sa foi, confiante en le projet que Dieu avait pour sa vie. Me voici lancée dans un nouveau cursus d’études à Lyon. J’apporte dans mes valises toutes les grâces reçues, le fruit de mes relations tissées et, bien sûr, cette personne toujours fidèle, toujours là où l’on se trouve, vers où l’on se dirige même avant que l’on y soit… Vous voyez de qui je parle ?
Regnum Christi m’a accueillie à Bordeaux, formée à Paris et me laisse au volant à Lyon… et Jésus m’y attend.
« Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux. » (Mère Teresa)