Qu’a-t-il été décidé à Rome ?
Les 64 délégués des 16 pays représentés à la Convention internationale des membres laïcs de Regnum Christi qui s’est tenue à Rome au mois de juin dernier ont établi une liste de conclusions que le modérateur de la Convention a résumées en 9 points afin d’aider les délégués à informer les membres des différents pays et localités.
- Les membres laïcs ont confirmé à nouveau leur identité et l’ont exprimée ainsi : « Les membres laïcs du Mouvement sont des fidèles qui accueillent une vocation divine à vivre leur engagement baptismal au sein des réalités du monde selon le charisme de Regnum Christi » (n° 1 du brouillon des statuts).
- Les membres laïcs ont affirmé leur appartenance à la famille spirituelle de Regnum Christi et par là leur souhait de vivre et travailler en communauté avec les légionnaires du Christ, les consacrées et les laïcs consacrés de la branche masculine.
- Ils ont confirmé les aspects centraux de la spiritualité de Regnum Christi qu’ils vivent selon leur état de laïcs : le christocentrisme, la charité pratiquée, l’esprit contemplatif et évangélisateur, l’amour quintuple des membres.
- Selon eux, la mission de Regnum Christi consiste à former des apôtres – des responsables chrétiens au service de l’Église.
- Un laïc qui fait partie de Regnum Christi reconnaît les cinq piliers sur lesquels repose le Mouvement : la vie spirituelle, l’apostolat, la formation, l’accompagnement personnel et la vie d’équipe.
- Concernant la question de la forme juridique, les membres ont décidé de ne pas fonder d’association propre, mais d’adhérer au Mouvement dans son ensemble en tant que personnes individuelles.
- Concernant la distinction de deux degrés :
- Il a été conclu qu’il existe parmi eux en effet deux sortes de membres,
- Le terme « grade » n’est pas approprié car les uns ne sont pas des membres plus valables que les autres. Il reste à trouver une nouvelle désignation.
- Les deux sont appelés à vivre le charisme du Mouvement en plénitude.
- Mais on note que certains membres laïcs se sentent responsables pour la promotion, le développement et la programmation de la vie du Mouvement.
- Cette différence n’a pas d’implications sur les droits et devoirs dans la vie associative qui se situe sur un autre niveau. De ce point de vue il n’existe qu’une catégorie de membres.
- Cette identité doit encore mieux être décrite et formulée car actuellement on ne peut que la deviner. De la même manière, il faut encore réfléchir aux effets qu’elle aura (devoirs personnels, admission etc.) La convention internationale a chargé la Commission centrale de proposer dans les statuts généraux une marche à suivre convenable en cette matière.
- Les membres ont exprimé le désir et se sont déclarés prêts à exercer un droit à la codécision dans les comités de pilotage prévus par les statuts généraux.
- Ils ont précisé qu’au niveau régional il fallait dépasser la fragmentation de l’activité apostolique et observer parmi tous les membres d’une région une meilleure vigilance pour le travail dans le domaine de l’évangélisation.