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« Lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche »

Vendredi 26 novembre 2021

Saint Innocent

Couleur liturgique : vert

Évangile selon saint Luc 21, 29-33

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. »

Prière

Seigneur, fortifie mon espérance en toi. Tes paroles ne passeront pas, tu ne passeras pas. Tu es, tu étais et tu viens. Seigneur, aide-moi à ne rien te refuser.

Demande

Esprit Saint, augmente ma confiance dans le Seigneur.

Réflexion

  1. Contexte
    Les lectures de ces derniers jours nous préparent au temps de l’Avent que nous commencerons dimanche prochain. Les paroles apocalyptiques qui nous ont accompagnés sont pleines de sens et recouvrent leur légitimité par les dernières phrases de Jésus que nous venons d’écouter. Aujourd’hui comme demain, Jésus nous invite à la confiance : « Mes paroles ne passeront pas », « Votre rédemption est proche. » Ces paroles nous soulagent et nous emplissent d’espérance. Nous percevons un contraste entre le message apocalyptique et les paroles de notre Seigneur. Mais ces dernières paroles nous animent à garder le cap de notre foi.
  2. Le sens du divin
    Le Christ nous demande de savoir lire les signes des temps, de savoir recueillir les informations et savoir les interpréter. C’est une tâche qui n’est pas simple et qui demande du temps. Du temps passé à méditer la Parole de Dieu mais aussi et surtout du temps passé avec le Christ. Une relation d’amitié avec le Christ signifie une relation de rencontre, d’échange, de temps passé ensemble : être fortifié par son pain et son pardon.
    Nous ne connaissons notre prochain que si nous nous laissons prendre par lui, que si nous lui posons des questions, etc. Sans cela, l’amitié resterait sur un plan théorique qui n’arriverait pas à se concrétiser. Comme le dit le refrain : « On n’aime que ce que l’on connaît. » Connaître le Christ, c’est cultiver son amitié. Ainsi nous serons plus à même de pouvoir le reconnaître, identifier ses signes, bien les interpréter et agir en conséquence. Il serait vain de vouloir réaliser cela sans une solide amitié, amitié soudée par le contact fréquent avec les Écritures, les sacrements, la prière, l’apostolat.
  3. Le Seigneur nous appelle à nous confier en lui en cette fin de Temps Ordinaire pour bien commencer ce temps de l’Avent. Osons cette amitié avec lui car « mes paroles ne passeront pas. » Soyons sûrs que nous l’aurons toujours à nos côtés. Faisons donc le pari de l’éternité afin de mieux vivre le présent. Seul le Christ restera. Ce que nous connaissons passera.
    C’est le message de l’Avent : plonger avec cette confiance dans les bras du Christ, fortifions cette amitié. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus avait trouvé son ascenseur pour aller au Christ. Utilisons ce même moyen, qui est celui de l’enfance spirituelle, celui de forger une amitié solide et profonde avec le Christ. N’en n’ayons pas peur. Benoît XVI disait : « N’ayez pas peur du Christ ! Il n’enlève rien et donne tout. » (Benoît XVI, Homélie de la messe d’inauguration de son pontificat, 24 avril 2005)

Dialogue avec Marie

Marie, chère Mère, toi qui es la Mère de mon Seigneur, indique-moi la voie de l’amitié profonde et solide avec lui. Tu le connais très bien. Aide-moi à le connaître, à l’aimer et à le transmettre.

Résolution

Faire un bon examen de conscience pour que ce temps de l’Avent soit un temps marqué par l’amitié avec le Christ.

Xavier Kerrand
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Méditations : Regnum Christi
Texte de l’Évangile et informations liturgiques : © AELF – Paris – Tous droits réservés