« Le Seigneur est mon berger »

Mardi 12 décembre 2023

Couleur liturgique : violet

Évangile selon saint Matthieu 18, 12-14

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »

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Prière

Seigneur Jésus, peut-être ce matin n’ai-je pas la force de te chercher ; viens à ma recherche. Peut-être aujourd’hui ne sais-je plus comment prier pour ceux qui ne te connaissent pas dans mon entourage ; éveille mon cœur à partir à leur recherche avec toi. Peut-être ce matin m’offres-tu des élans inespérés et je me trouve déjà sagement dans ton troupeau. Rappelle-moi la joie d’avoir été cherché et trouvé par toi lorsque je m’étais égaré.

Demande

Seigneur, renouvelle en moi le désir d’être trouvé par toi dans ma vie quotidienne et la force de partir avec toi à la recherche de mes frères et sœurs.

Réflexion

Un état des lieux
Pendant ma prière, dans un premier temps, je peux relire lentement les versets de l’Évangile et choisir où je me trouve ce matin. Un peu égaré ? Une brebis parmi les 99 ? Un chiffre pour Dieu ? Faisant partie de son troupeau parce que je me sais aimé par lui ?
Méditer avec le cardinal Nguyen Van Thuân
À partir de cet état des lieux, nous pouvons continuer la prière avec un grand homme d’Église, mort en 2002. Le cardinal Van Thuân a prêché la retraite annuelle au Vatican en 2000. Ses méditations ont été publiées dans le livre « Témoin de l’espérance ». Il y médite sur les « défauts » de Jésus et partage avec nous cette réflexion :
Si Jésus devait passer un examen en mathématiques, Il échouerait à coup sûr… (dans le passage de la brebis perdue et retrouvée). Pour Jésus, une personne équivaut à quatre-vingt-dix-neuf personnes, et peut-être plus !
Si aujourd’hui, je me sens égaré et en attente du bon Berger qui viendra me chercher, je peux me rappeler que ma valeur pour le Christ est inestimable.
Si je me sens dans le troupeau, un peu perdu dans les foules, oublié quelque part par Dieu, j’ouvre mon cœur et mes yeux à la manière du Christ qui m’aime personnellement.
Si mon cœur souffre pour ceux qui sont égarés, je laisse le Christ se mettre en route à la recherche de mes frères et sœurs qui sont loin de lui.
Rester là où je trouve du repos
Le passage du Berger qui va la recherche de son troupeau est un passage de repos et d’envoi. Peut-être cette troisième partie de la méditation représente-t-elle un simple repos, sans paroles, dans « la joie d’être sauvé » (Ps 50, 14).

Dialogue avec le Christ

« Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. » (Ps 22, 1-4)
Je peux prier ce psaume 22 lentement, en me retrouvant dans ces phrases et ces mots.