Formation YIOS
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Enfants bien-aimés de Dieu

Blessés, rachetés et appelés à la sainteté

Pendant le week-end de la Pentecôte, RC Jeunes a proposé un week-end Yiós, une formation sur la théologie du corps.  

42 personnes – formateurs et participants – ont assisté à ces trois jours au cours desquels nous avons eu l’occasion d’approfondir notre identité d’enfants bien-aimés de Dieu, blessés par le péché, mais rachetés par le Christ et appelés à la sainteté. 
Nous avons aussi réfléchi sur le sens de la vocation à l’amour à laquelle nous sommes tous appelés et que nous pouvons réaliser par le mariage ou la virginité consacrée.

« Vivre l’amour tel que Dieu m’y appelle »

Étant arrivé à ce week-end Théologie du corps avec de grandes attentes, j’en ressors avec de nombreuses questions, mais surtout un grand désir de vivre l’amour tel que Dieu m’y appelle.
Ce week-end de formation fut à la fois très dense et fort en émotions, notamment par les rencontres, les témoignages qui ont été partagés et les veillées d’adoration.
Théophane
L’Église et son rapport au corps

Je suis arrivée à ce week-end de formation avec mille questions parce que je voulais savoir si les remarques que pouvaient me faire les gens de mon entourage qui n’étaient pas catholiques étaient fondées ou non. J’attendais donc beaucoup de cette formation car il m’était douloureux parfois de ne pas savoir répondre à ces personnes voire d’en venir à reprocher des choses à l’Église : trop culpabilisatrice, moralisatrice, déconnectée du XXIe siècle, bravo pour l’image de la femme ! etc. 
Mais, jour après jour, on nous a apporté des arguments qui m’ont permis de comprendre par la raison, plus que par le cœur, le rapport au corps qu’entretient l’Église. 
J’ai donc appris qu’il ne fallait pas avoir honte de dire que notre Dieu est un Dieu érotique (éros + éthos) et qu’il fallait être à l’écoute de son corps autant que de son âme. 

La formation s’est déroulée en deux temps : le premier temps sur l’homme originel, historique et eschatologique et le second sur notre vocation à l’amour (dans la virginité chrétienne ou le mariage). J’ai réalisé la force de pouvoir dire que notre Dieu est amour car cela signifie un don libre, gratuit et total. Ainsi, l’on se rapproche de lui à travers les actes d’amour que l’on pose et à travers notre vocation (car oui, breaking news, on est tous appelés à l’une de ces vocations).

Ce que je retiens du premier temps, c’est principalement trois choses. Tout d’abord, que nous sommes créés et que nous ressentons cette création à travers l’expérience de la solitude, de l’unité et de la nudité. Et que notre corps a des significations : filiale, sponsale et féconde. Ensuite, qu’en tant qu’homme historique nous faisons l’expérience d’une rupture, d’un manque d’harmonie avec les autres, avec nous-même et avec Dieu. Mais que la puissance de notre foi réside aussi dans le fait que nous croyons à la rédemption et au sacrement de réconciliation qui nous permet de revenir vers cette harmonie. Et enfin, j’ai appris que les désirs que nous ressentons ne sont pas mauvais, mais c’est ce vers quoi nous les dirigeons qui l’est. 

Concernant le second temps, je retiens principalement que notre vocation à l’amour est de se donner. C’est la chose la plus belle mais aussi la plus dure de notre religion car elle exige de rompre avec le modèle que prône notre société actuelle où il faut accumuler, avoir, posséder des choses, du mérite, de la distinction afin d’être, nous dit-on, pleinement heureux. Or, ne sommes-nous pas pleinement heureux au contraire lorsque l’on offre quelque chose ou notre temps ?

Il en est donc de même dans nos relations en général et encore plus dans nos relations sexuelles où l’on souhaite se donner entièrement et il faut être prêt à se recevoir entièrement aussi (avec son corps et sa fertilité, son esprit, sa spiritualité, etc). De plus, l’angoisse que crée un préservatif qui craque, une pilule qui ne fonctionne pas et de devoir prendre la pilule du lendemain ne permet pas de vivre pleinement ce moment qui est censé être le plus bel acte qui soit. 

L’Église ne porte donc pas un regard culpabilisateur sur la relation sexuelle, bien au contraire elle la valorise, mais elle doit correspondre à ce que notre religion entend par amour : un don libre, gratuit et total. Les témoignages des couples et des formateurs sur le mariage mais aussi sur le rapport au corps et à la mort m’ont beaucoup touchée et je repars avec de nouvelles questions et l’envie de suivre les enseignements de Jean-Paul II plus en profondeur encore.
Amandine
L’amour : un don libre, total et gratuit

En m’inscrivant à cette formation sur la Théologie du corps, j’espérais avoir une explication plus approfondie sur le sujet. Je souhaitais mieux comprendre la vision de l’Église qui nous invite à suivre ce cheminement pour mieux pouvoir l’appliquer dans ma vie personnelle.
 
Je ne m’attendais pas à changer complètement ma vision de l’amour et de la sexualité car ce sont des convictions que je partageais déjà. Mais, en ressortant de cette formation, j’ai reçu bien plus que ce que j’y attendais. Les formateurs nous ont apporté une explication chrétienne de l’amour de Dieu et ont aussi pris du temps pour répondre à nos différentes questions (personnelles ou générales).
Avec l’accompagnement des formateurs, nous avons étudié l’importance de se définir, de se connaître soi-même et défini l’amour comme un don, tel Dieu qui nous a donné la vie par amour : un don libre, total et gratuit.
Grâce à ces enseignements, nous avons ensuite abordé des sujets plus concrets tels que : la virginité chrétienne, le sacrement du mariage, la fécondité, etc.
 
Le week-end était rythmé par des temps de prière, seul ou à plusieurs, une messe quotidienne, des forts moments d’échanges et des temps d’adoration à thème : en reprenant ce que nous avions évoqué dans la journée comme la façon dont Dieu vient nous chercher là où nous en sommes dans notre vie, et la façon dont il nous mène à notre vocation : l’amour, par son amour.
 
J’ai été touché par les temps de communion entre nous et avec Dieu qui étaient des moments riches dont je me souviendrai certainement longtemps.
Les moments d’échanges étaient grandement facilités par la confiance qui régnait dans le groupe. Nous étions une quarantaine, et je me suis toujours senti en confiance pour parler librement avec chacune des personnes.
 
Les formateurs ont également organisé des dîners à thème pour illustrer et accompagner ce que nous avions découvert pendant la journée : dîner « avec son saint patron » et repas « des noces de l’Agneau ».
 
Par ailleurs, la Maison Regnum Christi était propice à cette formation par son cadre paisible et ressourçant grâce aux bénévoles qui s’en occupent. Nous avons pu pleinement profiter de la chapelle, de la salle de conférence, de la salle à manger qui faisait également salle de danse et aussi des installations sportives.
 
La formation peut sembler intense sur trois jours, et elle l’est ! Mais elle est surtout parfaitement bien organisée par les formateurs qui ajoutent des temps de pause, de sport, de louange. Il nous a même été proposé une activité manuelle avec de la poterie : nous avons modelé un bougeoir pour imager Dieu qui, lui-même, nous a modelés par amour. Ensuite, nous le lui avons offert pendant un des temps de prière.
 
Finalement, tout le week-end est pensé autour de la Théologie du corps et, même si nous n’en avons effleuré qu’une petite partie, les moments d’échanges et les temps de prières, ainsi que les repas et les pauses, nous ont permis de nous y plonger et de vivre pleinement les enseignements reçus durant la formation. Elle ne donne qu’une envie en repartant : approfondir plus encore le sujet !
 
Je ressors de ce week-end grandi tant spirituellement que dans mes convictions personnelles. Je pourrai plus défendre mes choix de vie et la vision de l’Église sur la Théologie du corps que je partage personnellement. J’ai rencontré de belles personnes entre les formateurs et les participants, des rencontres qui forgent des amitiés qui vont, je l’espère, tenir pendant très longtemps. Je repars également avec le souhait de me former davantage, de lire les livres conseillés par les formateurs car c’est un sujet passionnant et tellement important.
 
Après avoir vécu ce week-end, je recommanderais à tout le monde d’y participer et je ne peux que remercier les formateurs, couples accompagnateurs et consacrées pour tout ce qu’ils nous ont apporté.
Josuah