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« Celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas »

Samedi 26 février 2022

Saint Alexandre

Couleur liturgique : vert

Évangile selon saint Marc 10, 13-16

En ce temps-là, des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

Prière

Seigneur, prête l’oreille de mon cœur afin de comprendre tes enseignements.

Demande

Esprit Saint, purifie mon regard !

Réflexion

  1. Contexte
    Nous sommes dans la dernière semaine du Temps Ordinaire avant d’entrer dans le temps du Carême. Il y a encore peu de temps nous fêtions Noël, la naissance de Notre Seigneur. Sous peu, nous l’accompagnerons sur son chemin de croix et vers sa Résurrection. Les lectures liturgiques de ces derniers jours nous ont portés à méditer notre engagement vers le Christ et son enseignement.
    Aujourd’hui, le Christ nous invite à voir les choses différemment. En effet, il était commun à l’époque que ceux qui portaient en avant la société étaient les hommes adultes, laissant peu de voix aux femmes, aux vieilles personnes et aux enfants. Jésus nous invite à regarder d’une autre manière et à donner à chacun son importance.
  2. Un enfant n’a généralement pas beaucoup de « valeur ». Aujourd’hui, même après 2000 ans de christianisme, nous sommes restés au même stade. L’enfant, non né, a encore moins son mot à dire, il n’est même pas considéré comme un être humain, nous nous arrogeons le droit de décider de sa vie. Dans quelle grande ignorance vivons-nous ! Quel grand paradoxe ! Alors que ce sont eux l’avenir de notre monde, nous nous permettons de les tuer. Quelle ironie sommes-nous capables de vivre et sous le prétexte que ce soit pour le bien de la terre !
  3. Par le fait même de notre conception, nous acquérons une valeur infinie car nous sommes créatures de Dieu. L’enfant, en y pensant, a une valeur peut-être plus grande aux yeux de Dieu, « car le royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent » (Mt 19, 14).
    Chaque personne humaine a une valeur transcendante, qu’on le veuille ou non. Chacun, tel qu’il est, a cette dignité qu’il a reçue au moment même où il a été conçu. Transformons notre regard sur notre prochain que nous croisons dans la rue : qu’il soit enfant, vieillard, jeune, femme, adulte. Regardons chaque personne avec ce regard du Christ empli d’amour !

Dialogue avec le Christ

Marie, transforme mon regard, aide-moi à purifier mon regard.

Résolution

Demander à saint François d’Assise de regarder chaque personne et chaque créature de Dieu avec le regard de Dieu.

Xavier Kerrand
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Méditations : Regnum Christi
Texte de l’Évangile et informations liturgiques : © AELF – Paris – Tous droits réservés